le discours de Mme Saida NEGHZA au forum Stars In Africa

Excellences,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Chers Président de délégations,

Chers collègues, chers invités,

J’adresse mes vifs remerciements à l’AGYP, à l’OIE et au MEDEF, pour m’avoir donné l’occasion de m’exprimer en ma qualité de Présidente de BUSINESSMED et de la CGEA, dans le cadre de cette importante initiative qui rassemble les plus grandes personnalités et responsables économiques, politiques de l’Afrique, de l’Europe et de la Méditerranée.

Je saisis cette opportunité pour donner un aperçu sur BUSINESSMED, l'Union Méditerranéenne des Confédérations d’Entreprises, principal représentant du secteur privé, qui défend les intérêts de 22 Confédérations patronales issues de la région Euro-méditerranéenne.

BUSINESSMED constitue une excellente plateforme pour la promotion de l’investissement direct étranger à l’international et un levier pour le renforcement du dialogue et de l’intégration socio-économique inter-méditerranéenne.

Quant à la CGEA, Confédération Générale des Entreprises Algériennes, dont je suis la présidente, c’est la doyenne des organisations syndicales patronales en Algérie. Elle contribue à favoriser l’investissement sur le continent Africain dans le but de soutenir le développement économique et social. Notre action s'inscrit dans une dynamique globale qui inclut tous les acteurs Euro-méditerranéens.

 

L’Afrique est le continent le plus jeune du monde avec plus de la moitié de la population ayant moins de 25 ans. La jeunesse est le vrai carburant de l’Afrique avec son poids démographique impliquant d’importantes exigences en matière d’éducation, de formation et d’emploi.

C’est en comptant sur vous que nous devons bâtir le futur de l’Afrique.

Il est clair que les initiatives précédentes visant l’intégration et la participation active de la jeunesse africaine, ont abouti à plusieurs réalisations mais nous avons encore un chemin à parcourir et des défis à relever ENSEMBLE !

Ces jeunes qui constituent l’avenir du monde, continuent d’être une ressource largement mal exploitée au regard des défis urgents auxquels l’Afrique est confrontée. Il est plus que jamais temps de mettre à profit leur potentiel considérable, et encore une fois, ENSEMBLE !

La tâche que nous nous sommes données : celle de bâtir l’Afrique de demain, n’attendra pas. Notre priorité est de travailler pour façonner un avenir meilleur.

La promotion du rôle des jeunes déterminera durablement le sort de l'Afrique et constitue dès lors une exigence fondamentale pour l’édification d’une Afrique plus stable et capable de mieux affronter ses défis.

Nous devrions être conscients que ces jeunes, trop peu insérés dans le marché du travail, constituent pourtant l’espoir de notre continent.

Nous devrions travailler davantage pour instaurer une stratégie d’intégration des jeunes qui favorise une plus grande autonomie économique, encourage leur culture entrepreneuriale et soutient les startups et l’innovation. Ces jeunes entrepreneurs méritent notre soutien. En effet, comme l’a fait remarquer l’OCDE, ce sont les nouvelles entreprises, la principale source de création d’emplois.

Il est nécessaire, donc, pour les États africains de mettre en place des programmes éducatifs développés afin d'améliorer le système éducatif, de renforcer les capacités des jeunes via des projets de formation et des mécanismes d’intégration professionnelle, en créant une synergie entre le monde universitaire et l’accès au marché de l’emploi. 

Donnons à nos jeunes les ressources, le soutien et la liberté d’action dont ils ont besoin pour créer des changements durables.

La réussite d’une telle démarche passe par la nécessité d’entreprendre des actions conjointes entre des régions dont le destin est lié, à savoir l’Afrique, l’Europe et la Méditerranée.

Cela ne sera possible que par l’échange de bonnes pratiques, notamment via le Plan d'Investissement Extérieur, nouvel outil de l'Union européenne, destiné à stimuler les investissements en Afrique et dans les pays voisins de l'Union européenne.

Mesdames et Messieurs, nous devons nous rappeler que l'avenir ne nous arrive pas, et que c’est à nous d’écrire l’histoire. Nous croyons en nos potentialités pour recentrer les politiques en faveur d’une croissance de l’Afrique et nous croyons surtout que la jeunesse africaine a le rôle principal dans la réalisation de cet avenir.

Je suis sûre que vous réalisez que la valeur symbolique de cette rencontre va nous pousser à bâtir un futur ENSEMBLE qui renforcera la coopération déjà ancrée entre l'Afrique, la Méditerranée et l’Europe.

Je souhaite vivement que ces quelques réflexions enrichissent les débats autour de ce que pourrait être la Nouvelle Afrique.

Merci pour votre attention.